IA & Hermann Rorschach
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Ah ah ah !
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L exploitation industrielle de masses de données permet non seulement de dresser des diagrammes dynamiques à haute précision, mais contribue aussi à révéler certaines dimensions qui seraient restées masquées sans le recours à des procédés dotés d'un pouvoir de divulgation. Un« approfondissement cognitif» s'instaure, signalant l'émergence d'une ère de la mesure et de la quantification de toute unité organique ou physique, dépassant le seul cadre d'une connaissance factuelle des choses, pour une évaluation qualitative et constamment évolutive des personnes et des situations.
Eric Sadin "La vie algorithmique - une critique de la raison numérique".
SADIN, Éric - La vie algorithmique (2015).pdf
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Éric Sadin c’est un gros egocentré qui ne pense qu’à vendre ses bouquins. Il raconte pas forcément que des âneries, mais quand même pas mal de banalités et le mec est une purge.
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Dans le monde des idées les arguments ad hominem sont grecs. Je recommande sa lecture, si on veut se faire du mal il y a un Thinkerview qui donnera à chacun(e) l' envie de lui tondre sa moumoute BHL en vivement pleinement l' impossibilité de le faire.
Cela dit je te rejoins sur son côté marchand de tapis, il a fait de l' IA sa bête noire et sa vache à lait. D' ailleurs à la lecture de "La vie algorithmique" et considrant un titre plus récent : "La vie spectrale" je me suis dit que m' arrêterais sans doute là concernant Sadin qui semble bien parti pour tourner en boucle, en écho au déni toxico-numérique des populations. Cela dit je préfère sa posture à celle hautaine et inconséquente de la plus part des intellos français "oh ! moi ? C' est tout juste si je sais allumer un ordinateur ..." -
J'dis ça, j'dis rien
https://patentscope.wipo.int/search/fr/WO2020060606Je repends un peu mon message laconique...
"Un« approfondissement cognitif» s'instaure, signalant l'émergence d'une ère de la mesure et de la quantification de toute unité organique ou physique, dépassant le seul cadre d'une connaissance factuelle des choses, pour une évaluation qualitative et constamment évolutive des personnes et des situations."
Dans la continuité des connexions hommes-machines à des fins de recueil d'informations... voir plus... on trouve ce fameux brevet Microsoft concernant le minage de cryptomonnaies directement dans l'organisme humain. Plus besoin de portefeuilles, c'est magnifique. -
pour la blague et la reconnaissance implicite que ce n'est qu'un enième vol du prolétariat (numérique cette fois) par le capital https://futurism.com/openai-over-copyrighted-work
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@D-phaz C' est la faute aux chinois ! Ces gens là (malgré tous leurs défauts) s' en battent l' oeil de la propriété intellectuelle. Pauvres, pauvres états-uniens multi-milliardaires.
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Keanu Reeves SHUTS DOWN Elon Musk on Live TV – His Response Leaves the World in Shock! | HO - News
Keanu Reeves SHUTS DOWN Elon Musk on Live TV – His Response Leaves the World in Shock! | HO
News (news.hotnewsfandom.com)
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Désespéré de reprendre le contrôle, Musk a lancé un défi : « L'IA est moins chère, plus rapide, ne vieillit pas et ne demande pas de royalties. Les studios se soucient du profit, pas de l'imprévisibilité. Que se passera-t-il lorsque les films générés par l'IA rapporteront plus que ceux avec de vrais acteurs ? »
Reeves marqua une pause pensive avant de répondre : « Si les acteurs créés par l'IA sont vraiment supérieurs, pourquoi ne nous ont-ils pas déjà complètement remplacés ? Pourquoi les studios choisissent-ils encore des humains ? Parce que ce n'est pas la perfection qui nous rapproche, ce sont les défauts qui le font. Les vraies performances ne sont pas mémorables pour leur précision technique, mais pour leur authenticité. »
Keanu a ensuite demandé directement à Musk : « Si l'IA est si supérieure, pourquoi les humains continuent-ils à se surprendre les uns les autres ? Pourquoi tombons-nous amoureux, rions-nous de manière inattendue ou pleurons-nous devant des fins de film prévisibles ? Parce que nous sommes imprévisibles, ce qu'aucune IA ne peut vraiment comprendre. »
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Le projet c'est plutôt de donner la capacité aux spectateurs de créer leurs propres films ou jeux personnalisés ou de générer des variations d'œuvres existantes.
Jusqu'à tweaker de l'image en live comme on le fait pour le son dans nos daw.
C'est autre chose que juste faire un film, ce que l'on sait faire déjà.
De mon expérience des modèles d'images, ce qui est nouveau aussi c'est de s'apercevoir qu'une image peut être plus réaliste qu'une photo, même pro et HD.
Ça c'est troublant, c'est l'hyperrealisme.
Donc oui les daubes vont se faire plus rapidement, hollywood, les pubs, les dessins-animés, les contenus â la chaîne qui nous polluent tous les jours.
Mais il y a aussi des expériences nouvelles à explorer artistiquement et créativement parlant, même si c'est pas encore vraiment au point et pas du tout optimisé. -
@funge a dit dans IA & Hermann Rorschach :
Le projet c'est plutôt de donner la capacité aux spectateurs de créer leurs propres films ou jeux personnalisés ou de générer des variations d'œuvres existantes.
Ca c' est le prétexte , pas le projet ...
https://cosmo-orbus.net/blog/societe-technocritique/black-mirror-netflix/
" ...Dans cette idée, Black Mirror: Bandersnatch peut être vu comme le prototype grandeur nature d’une nouvelle forme de « marketing programmatique » : un nouveau moyen de créer des données personnelles au plus près de l’utilisateur préalablement conditionné par la fiction à un certain nombre d’états émotionnels, et de lui adresser en même temps des messages publicitaires personnalisés très finement grâce à ces données.
Bref, une forme particulièrement aboutie de « capitalisme de surveillance », pour reprendre le terme forgé par Shoshanna Zuboff"Quant à la capacité de créer, l' espèce humaine l' a développée bien avant la silicon valley :
https://www.cnrs.fr/fr/presse/decouverte-du-plus-ancien-dessin-au-crayon -
@Dave2000 tu melanges tout ça sert à rien. Ou alors jetez vos téléphones, vos pc et fuyez la médecine industrielle car votre pays a cédé la gestion de vos données de santé à Bill Gates.
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C' est certain qu' il va falloir une très sérieuse cure de désintox pour celles et ceux qui en doutaient.
Et oui, même si c' est pas le sujet ici, au dernière nouvelles la France est toujours sous tutelle de l' OMS non ?@Judex-Franju wah, il s' est pas mal défendu pour le coup John Wick.
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@Dave2000 oui, pas vu les "artistes" ni Céline Dion s'offusquer de tout cela
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Alors aucun rapport mais cette info est troublante
Je sais où poster ça
https://www.bbc.com/news/articles/cqjdpy8dyzzo -
Government denies using 'sonic cannon' at Serbia protests
Ça me rappelle ce très bon livre du musicien anglais Kode 9
https://audimat-editions.fr/catalogue/steve-goodman-guerre-sonoreGuerre sonore décrit comment la maîtrise des infrabasses et l’occupation de l’espace sensoriel sont devenus l’enjeu d’une bataille secrète mais généralisée où les gouvernements, les spécialistes du marketing, les designers et les technoscientifiques s’affrontent au matérialisme des basses fréquences des artistes et des populations
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@Judex-Franju Ca a l' air sexy (fin de l' article) "The effect that is achieved is an amplified sound recording and it should be audible, but that is not present in the recordings.". Et tu aurais pu poster ça dans le beau topic sur l' Europe créé par Dada mais qu' il a supprimé un matin, après ce cauchemar récurrent qu' il fait depuis tout petit et dans lequel ils se voit naturalisé suisse.
Ca fait penser aux armes à ondes courtes :
https://www.france24.com/fr/éco-tech/20210605-syndrome-de-la-havane-les-armes-à-micro-ondes-un-coupable-tout-désigné -
Ah voilà c’est bien ce dont parle le livre guerre sonore !
Extrait de la critique du dernier Clipping:
En 1996, dans son documentaire The Last Angel of History, le cinéaste anglo-ghanéen John Akomfrah mettait en scène le personnage du Data Thief (voleur de données). Celui-ci y prononçait cette phrase : ‘The line between social reality and science-fiction is an optical illusion’ (La frontière entre la réalité et la science-fiction est une illusion d’optique) -
Sur les modèles d'images il résume bien la discorde
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Le progrès technologique annoncé pour soi-disant mieux apprendre, mieux nous soigner, mieux travailler vire au cauchemar. Aujourd’hui, les services de comptabilité sont menacés et ceux dédiés aux ressources humaines pourraient être remplacés par des programmes commercialisés qui font passer des entretiens d’embauche ou d’évaluation face à un avatar sur écran, en lieu et place d’un être humain et de ses préjugés. Le logiciel est programmé pour repérer les émotions sur un visage à travers la caméra, le froncement d’un front, la direction d’un regard, le rythme cardiaque, le changement de la couleur de la peau ou de la tonalité de la voix.
L’enquête, vertigineuse, laisse un goût amer tant il est facile d’imaginer que nous sommes beaucoup à être guettés par ce « moment d’opportunité ». À moins que nous passions derrière les écrans, comme ces forçats du clic basés à Madagascar, au Cameroun ou au Bénin et qui, pour 35 centimes d’euro de l’heure, loin de notre Smic à 8,98 euros brut, nourrissent l’algorithme à coups de tâches fastidieuses, inintéressantes et répétitives.
